Odile Mahieu, élue référente de la Manche
Pour ce premier portrait, rendez-vous dans le Cotentin où nous rencontrons Odile Mahieu, élue référente depuis 2014. Très engagée, toujours dans l'écoute, elle nous parle des valeurs qui l'animent au quotidien et dans ses missions d'élue référente.
Aujourd’hui retraitée, Odile a toujours été hyperactive. Très impliquée dans le secteur associatif, vous la trouverez sûrement à la collecte pour les Restos du cœur, aux banques alimentaires, au Centre Communal d’Action Sociale, ou encore au comité des fêtes de son village de Bricquebosq. Elle a gardé de ses années d’adjointe administrative aux ressources humaines à l’hôpital une proximité avec tous les personnels hospitaliers. » J’ai toujours eu à cœur d’être à l’écoute, d’être proche des agents, de les accompagner pour leurs carrières, de trouver des solutions pour leurs difficultés. « .
Elue Groupama depuis 2009 dans la caisse locale La Dielette – Les Pieux, elle a été sollicitée pour intégrer la fédération départementale de la Manche. En participant à un conseil, elle a tout de suite apprécié la qualité des échanges et de l’écoute accordée à la parole des élus. Depuis 2014, elle est en outre élue référente de la Manche avec Brigitte Hurault et a mis en place les premières balades solidaires, avec l’aide précieuse des élus des caisses locales du secteur où ont lieu les balades.
Découvrez pourquoi elle a choisi de s’engager au quotidien pour la Fondation Groupama :
C’est grâce à Groupama que je me suis intéressée aux maladies rares, que j’ai découvert qu’elles n’étaient pas si rares que ça, qu’on pouvait faire quelque chose pour aider sans que ce soit très compliqué. C’est une question de société à laquelle je suis très sensible. Mais aider, c’est surtout à la portée de tout le monde. Et de toute façon, on n’est jamais tout seul, on travaille à plusieurs : j’ai par exemple la chance de travailler en duo avec Brigitte Hurault (à gauche d’Odile sur la photo ci-dessus).
Être élu référent de la Fondation, ce n’est pas juste être présent à la traditionnelle Balade solidaire annuelle. C’est être tous les jours sur le terrain, c’est mener des soutiens dans toutes les régions de France. C’est un engagement dans le temps long, puisque la Fondation a près de 25 ans, mais c’est surtout un travail du quotidien. Je n’ai pas l’impression qu’on voit ça ailleurs. On retrouve bien l’esprit mutualiste de Groupama.
Ce qui m’a plu dans mon rôle d’élu référente, c’est de nous permettre de connaître les maladies rares, de les faire connaître autour de nous, de pouvoir être utile en apportant notre soutien à des associations que nous ne connaissions pas.
Diaporama
Odile Mahieu
En tant qu’élu, on est soutenus par la Fédération, accompagnés par les correspondants régionaux, et bien sûr par la Fondation. J’essaie d’agir à mon niveau, j’ai envie d’aider dans la limite de mes compétences. Cet engagement pour la Fondation rend encore plus concrète ma fonction d’élue à Groupama, où je retrouve pleinement les valeurs mutualistes de solidarité et proximité. Par ailleurs des journées de formation, d’information, d’échanges sont régulièrement organisées et je trouve nécessaire d’y participer.
On a la chance de nouer de belles relations avec les associations de patients, sur le long terme. Depuis les premières balades de la Manche, nous soutenons trois associations (l’AFHA, Génération 22 et Genespoir) car des élus connaissaient des parents d’enfants atteints par ces maladies rares. On les a rencontré, et depuis on les soutient sur plusieurs années, à travers de belles mobilisations. Au-delà du soutien financier, il est important de montrer qu’on est là pour les soutenir. »
Parmi les belles rencontres que j’ai faites, j’ai été notamment marquée par la rencontre en 2014 avec Maëlys, souffrant de l’hémiplégie alternante, et de sa Maman Nelly. Nous avons suivi son parcours, nous l’avons vu grandir, et c’est aujourd’hui une jeune fille. L’hémiplégie alternante provoque des troubles moteurs, intellectuels et du comportement. La lourdeur de son handicap et le degré de dépendance sont maximums mais cela n’empêche pas Maelys et ses parents de se battre pour plus d’autonomie.
Je vais passer la main en 2023, mais je continuerai bien évidemment à suivre tout ce que la Fondation peut apporter pour vaincre les maladies rares.