C’est en 2016, sous l’impulsion du Conseil d’administration, que le Prix de Recherche Maladies Rares est institué. Doté de 500 000 €, il soutient pendant 5 ans une équipe dirigée par un chercheur confirmé, ayant ouvert une voie courageuse dans les maladies rares.
Modalités de sélection
Les projets soumis doivent s’appuyer sur une approche pluridisciplinaire et porter sur une recherche clinique. Le thème de la recherche doit contribuer à améliorer la connaissance et le diagnostic des maladies rares (identification de gènes responsables, compréhension des mécanismes à l’origine des maladies,…). Il doit permettre le développement de nouveaux traitements thérapeutiques ou outils diagnostics.
Après une pré-sélection réalisée par trois Professeurs de médecine administrateurs de la Fondation, les porteurs de projet retenus sont audités par le Comité scientifique.
Ils sont évalués sur :
- La qualité scientifique du porteur de projet et de l’équipe
- La qualité scientifique du projet et sa faisabilité
- La priorité scientifique du projet, l’importance de l’étude et de ses applications médicales, son originalité
- Les perspectives de résultats à court terme
Le choix définitif revient au Conseil d’administration.
Lancement de l’appel à projets du Prix de Recherche maladies rares 2025
En 2024, La Fondation lance la 3ème édition de son Prix de recherche maladies rares, qui sera remis en 2025. Le programme de recherche soutenu devra désormais proposer une approche pluridisciplinaire et porter sur une recherche clinique ayant pour finalité le développement de nouveaux traitements ou outils diagnostic. Les associations maladies rares devront être parties prenantes à ces projets.
Les associations de malades partenaires des projets pré-sélectionnés seront également auditionnées par la Fondation Groupama.
La clôture de l’appel à projets a eu lieu le 31 mai 2024.
Frédéric Michon, chercheur Inserm de l’Institut des Neurosciences de Montpellier, a reçu le Prix en 2022 pour soutenir ses travaux sur l’aniridie.
Lauréate du Prix en 2017, Delphine Delacour a été soutenue pendant 5 ans pour ses travaux en biologie cellulaire consacrés à la caractérisation d’une maladie congénitale rare et au développement d’un système de culture cellulaire bio-mimétique.
Entre 2006 et 2015, 32 « Espoirs de la Fondation » ont été soutenus financièrement durant les trois années de leurs thèses.